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Blogue de l’artiste Isabelle Gagné où les nouvelles récentes sont diffusées

L’entrepreneuriat artistique : quelle définition?

J'ai été invité à participer à un panel de discussion sur «L’entrepreneuriat artistique : quelle définition?»
Quand: 27 octobre à 13 h 30 au 1442 rue Clark sur l’Esplanade Tranquille à Montréal.

Initié par REPAIRE - arts indépendants de recherche et d’expérimentation, avec Joëlle Bissonnette et Thierry Beaupré - Gateau comme animateurs.trices et le panel sera composé de Mériol Lehmann, Mathieu Mallet (Artopole), Annie Pelletier, Nicolas Rivard et moi-même!


TEXTE TIRÉ DU PROGRAMME DU REPAIRE
Créateur ou créatif ?
L’entrepreneuriat artistique : quelle définition?

Nous proposons un débat sur le rôle de l’artiste en tant qu’entrepreneur.e dans le contexte actuel.REPAIRE est heureux de tenir une discussion ouverte et animée portant sur cette thématique au seinde l’écosystème des arts indépendants. Comprendre le statut entrepreneurial et son usage dans lesdiscours dominants. Fait-il appel à la compétence essentiellement dirigée vers une fonctionéconomique du secteur ? En ce sens, le terme est-il aujourd’hui survalorisé et adéquatement utilisé? 

Est-ce une nécessité pour les artistes de développer une fibre entrepreneuriale pour créer desoeuvres et les diffuser? En ce qui concerne les centres d’artistes et les organismes culturels, cettenotion est-elle compatible avec votre orientation? Qu’en est-il de la reconnaissance de la valeur nonquantifiable de la création et sa contribution à la richesse culturelle de la société?

Cette notion vous interpelle? Issue du régime économique, le concept de l’entrepreneuriat vous siedou vous indispose? Autrement dit, son esprit, sa fibre, fait-elle pression sur les artistes ou est-ce une«posture» nécessaire? Depuis quelques années, tout comme la médiation, l’innovation ou lacréativité, ce terme s’est intégré progressivement dans les discours gouvernementaux et s’en estsuivi un glissement aujourd’hui largement répandu dans la sphère artistique.

Qu’en est-il pour votre pratique en tant qu’artiste, chercheur ou autre? Y a-t-il des applications? Sioui, de quelles manières? L’idée de professionnalisation et ses exigences a-t-elle à voir avec ledéploiement rapide de ce concept? Parle-t-on maintenant d’une double identité pour les artistes? D’un point de vue pragmatique et idéologique, nous tenterons de poursuivre sur de nombreusespistes déjà avancées avec l’avènement de la notion sur les tensions qui lui sont sous-jacentes(oscillation entre l’art et la gestion), et les axes et perspectives de recherche. Toutes ces questionspourraient être abordées lors de la discussion à laquelle vous êtes toutes et tous chaleureusementinvité.e.s à participer.

L’intention de l’activité est de favoriser l’échange entre les invité.e.s et les membres en présence.

Quelques références

  1. L’esprit entrepreneurial des artistes à l’ère numérique : Autoproduction et réseaux de collaboration dans les secteurs culturels au Québec,coordonné par Joëlle Bissonnette, Thierry Beaupré-Gateau, Laurent Simon, JFD éditions, Montréal, 2022, 374 p.

  2. Pablo Rodriguez, « L’artiste entrepreneur : le seul horizon qu’il nous reste? » in Troubler la fête, rallumer la joie, Journée sans

  3. culture, Montréal, 2016, pp. 49-53.

  4. François Lemieux, « Un appel à la conversation : de l’artiste à l’entrepreneur » in Troubler la fête, rallumer la joie, Journée sans culture,Montréal, 2016, pp.54-59.

Idéation et logistique : Alexis Langevin-Tétrault, Sonia Pelletier
Responsable des communications : Andrée-Anne Leriche-Jacques

Isabelle Gagné