Il y aura autre chose que le jour
Installation.
Estampes numériques et dentelles de papier.
Cette installation propose une relecture numérique et poétique des archives photographiques de Boris Vian, dénichées sur le Web. Les images originales, altérées et remixées à la fois par l’artiste et par un dispositif informatique autonome (BOT), se voient greffées d’extraits visuels similaires trouvés sur Google Images. Ce processus algorithmique génère des interprétations inédites, tantôt absurdes, tantôt empreintes d’un imaginaire nouveau, transformant la photographie initiale en une matière mouvante et imprévisible.
L’œuvre interroge également le droit au libre usage et la circulation ouverte des archives numérisées, tout en jouant avec les frontières entre mémoire et réinvention.
À ces images recomposées s’ajoutent des dentelles de papier, découpées à partir d’extraits de poèmes de Boris Vian. Suspendues ou posées, elles tissent un dialogue délicat entre le mot et l’image, entre le tangible et le numérique, entre l’héritage et sa métamorphose.
Présentée initialement à Paris dans le cadre du centenaire de la naissance de Boris Vian, cette installation était commissariée par le Mobile Caméra Club de Paris.